C’est ce qui ressort de son discours, lors de la séance d'ouverture de la deuxième journée du 32e sommet de l'OTAN, qui se tient actuellement dans la capitale espagnole Madrid, et se poursuivra jusqu'au 30 juin.
Stoltenberg a expliqué que l'OTAN entreprenait "le remaniement le plus important de notre défense collective depuis la Guerre froide".
"La Chine n'est pas un adversaire, mais nous devons prendre en compte les conséquences pour notre sécurité", a-t-il ajouté.
L'attaque russe contre l'Ukraine a provoqué une augmentation significative des forces de l'OTAN en Europe de l'Est, où les alliés devraient convenir, lors du sommet de Madrid, d'augmenter la force de réaction rapide de l'Alliance atlantique de 40 000 à 300 000 soldats, d'ici l'année prochaine.
À l'ordre du jour du sommet de l’OTAN, figure une discussion autour du document de concept stratégique, qui deviendra une feuille de route pour l'OTAN pour les dix prochaines années, et qui sera annoncée dans la journée du jeudi.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, participera à la réunion par vidéoconférence. L'ordre du jour du sommet prévoit également de discuter de la demande d'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN, des préoccupations sécuritaires de la Türkiye, de la Chine et de la Russie.
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